si on considère le groupe de mot "bien penser" comme le fait de rechercher une vérité universelle (sachant que l'homme aspire toujours à penser vrai), par sa seule pensée, donc par sa seule raison, je pense qu'il faut faire abstraction du monde empirique c'est-à-dire du monde des sens, c'est-à-dire de ce qui nous entoure, plus particulièrement de ce qui nous affecte.
Ce que je veux dire par là c'est que l'affect peut changer notre façon de voire les choses et donc, dans le but d'une quête d'une vérité universelle, cela peut nous influer, et donc peut-être constituer un obstacle à cette quête.
Par exemple, le fait d'aimer quelque chose ou quelqu'un, relève de l'affect ; quand on aime une personne et que celle-ci ne nous aime pas, nous sommes affectés. Donc, un obstacle survient dans notre quête de la vérité.
Il faudrait donc faire abstraction de l'empirisme et ne rien aimer pour "bien penser".
Mais pouvons nous nous empêcher de ne rien aimer?
En fait, à la question "pour bien penser, faut-il ne rien aimer?", sans emettre de jugement,je problématiserai cette question de la façon suivante:
Avons-nous la capacité de faire abstraction de ce qui nous entoure, devons nous rester cloitrés dans un solipsisme (replis sur soi) pour atteindre ce que l'homme aspire toute sa vie : la vérité, ou bien au contraire devons-nous faire l'expérience des sens pour trouver la vérité?
Comme ça, si vous n'êtes pas d'accord avec ma position du départ, vous pourrez argumenter sur l'autre partie de ma problématique!